Kill Me Again (Kill me Sarah, Kill me AGAIN with love...)
(Chroniques égocentriques : The Soundtrack Of Your Life)
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lundi, janvier 31, 2005

SONG 250 : Red House Painters : Katy Song (Album : Red House Painters (aka Rollercoaster) 1993)

Des notes qui apaisent malgré des paroles tellement... La voix comme du miel de Mark Kozelek, le tricot délicat des guitares... un moment serein où la musique te soulage un peu, avant, tu ne le crains, de ne plonger une nouvelle fois dans les eaux sombres de ton tourment... pourtant si dérisoire à la face du monde... ta vie sentimentale est une vallée de larmes dans laquelle tu te noies... dehors, l'hiver n'en finit pas d'assombrir le ciel de nuages lourds et écrasants, comme cette culpabilité dont tu ne défais pas...

"by the forest of our spring stay
where you walked away
and left a bleeding part of me
empty and bothered
watching the water
quiet in the corner
numb and falling through
without you what does my life amount to? "

Kill Me Sarah | 21:30 |


dimanche, janvier 30, 2005

SONG 249 : M.Ward : Let's dance (Album : Transfiguration of vincent 2003)

Un temps gris comme l'enfer, abject. Une poisse comme seuls les dimanches savent en distiller. Un dimanche où tu décroches de tout, immobile, à écouter ton vide moral hurler dans la pièce. Noyé d'incompréhension. Un dimanche avec le coeur au bord des lèvres. Comme les larmes. Malade, tu finis par aller te coucher tout habillé, pour ne plus sentir ce froid te glacer les os. Tu as sombré dans le sommeil et rêvé d'elle. Comme si cela ne suffisait pas. Et dans ton rêve, sa voix au téléphone qui s'amenuisait au fur et à mesure. Pour finir par devenir silence malgré tes efforts pour ne pas l'entendre disparaître. Tu t'es réveillé. Abasourdi par le silence.
Tu voudrais penser demain, demain, tu vas sourire aux jolies filles. Leur sourire et rien leur dire. Tu ne sais pas. Leur sourire et partir. Juste espérer une petite étincelle dans leur regard. Tu voudrais penser demain, demain...

Kill Me Sarah | 21:35 |


samedi, janvier 29, 2005

SONG 248 : Ryan Adams : Afraid not scared (Album : Love is hell part 1 2003)

Encore une fois, il n'y a plus de chocolat à la maison... Love is hell. C'est rien de le dire... Dans Mauvais Sang, Alex dit : "j'ai le sentiment... si je passe à coté de toi, je passe à coté de tout, pour très longtemps". Voilà. Tu passes à coté de tout. Longtemps... ça fait peur longtemps... tu avais mis longtemps... Presque une vie. Avant de... Dans ton océan de doutes c'était peut être ta seule certitude... Le coeur dans la glace. Comme les berges du lac. Là-bas. Là-bas où tu n'as rien à dire de plus... Tu coupes les derniers fils. Pour mieux chuter.

"I'm really dying here
And I'm afraid, no I'm scared"

Kill Me Sarah | 21:22 |


vendredi, janvier 28, 2005

SONG 247 : Cowboy Junkies : To love is to bury (Album : The trinity session 1987)


Anthony Gormley : ANOTHER PLACE 1997 Cast iron

Le manque. Et les pourquoi. Incessants.

Kill Me Sarah | 18:59 |


jeudi, janvier 27, 2005

SONG 246 : Neil Young : On the beach (Album Bootleg : Citizen Kane jr blues 1974)

Tu n'arrives pas vraiment à reprendre contact avec ta réalité. Comme si tous tes panneaux indicateurs avaient été arrachés. Désorienté, tu cherches le sens de ta vie. Tu ne sais pas quelle direction prendre. Et ton regard, toujours attiré vers ce passé trop proche, encore trop présent, encore trop nécessaire, ne sait vers quel horizon se tourner. Avec ses mots comme dans un souffle, dont tu ne peux t'arracher complètement.

"All my pictures are fallin' from the wall where I placed them yesterday."

Les évènements, la vie quotidienne, les personnes, semblent passer à travers toi sans effet. Mais tu poses la main sur le téléphone trop souvent.
Tu rêves d'errances dont tu es incapable. De fuites improbables. Vers des ailleurs fantasmés. Idéalisés. Mais tu sens une nouvelle fois le froid des mâchoires de la solitude se refermer lentement sur toi. Comme une vieille douleur jamais domptée, contre laquelle tu vas devoir encore combattre.

"Though my problems are meaningless, that don't make them go away."

Kill Me Sarah | 11:37 |


mardi, janvier 25, 2005

SONG 245 : Tindersticks : No more affairs (Album : Live Bloomsbury Theatre 1995)

La pleine lune s'effaçait lentement derrière les nuages. Perdu dans le flot de la circulation, tu oscilles entre hébétude et incompréhension. Tu as froid. Tu te refroidis. A l'intérieur. Un avant goût de vieillesse ou de mort. Sans que cela effraie. Comme figé dans une gangue de fatalisme immuable. Un morceau de charbon calciné dans la poitrine.
Tu tentes des regards obliques vers le monde environnant. Conscient de ton insignifiance. La confiance s'amenuise un peu plus. La confiance s'en va toujours un peu plus avec le coeur des filles qui s'éloignent. Il finit par ne plus rester grand chose. Les réserves étaient limitées.
Un regard en arrière. Une sensation d'échec inextinguible. Tes mains orphelines se crispent et ton regard ne sait plus où se fixer. Au loin, l'horizon et le champ des possibles semblent se désagréger. Le plus dur est de te dire de ne plus espérer.

Kill Me Sarah | 13:13 |


dimanche, janvier 23, 2005

SONG 244 : Bright Eyes : A new arrangement (Album : Every day and every night EP 1999)

Ce soir, aux informations, les images pesantes de cet aéroport bloqué par les neiges. Des cartes postales. Sur le vieux piano. Ou à coté de l'écran. Des post-it collés sur le radio réveil. Un livre sur la table du salon. Plein d'autres choses, des détails insignifiants éparpillés un peu partout au hasard. Tu n'arrives pas à ranger les cartes sous la pile du courrier. Le reste non plus. Tu n'as pas la force d'oter les post-it. Ce dessin avec ce clin d'oeil. Ces quelques mots. Pour ne pas accroître encore plus le vide. Ce vide étouffant...

Kill Me Sarah | 22:35 |


vendredi, janvier 21, 2005

SONG 243 : Bob Dylan : Standing in the doorway (Album : Time out of mind 1997)

"Yesterday everything was going too fast, Today, it's moving too slow"
Une histoire d'amour c'est un rêve. Un rêve qui appelle des rêves. Avec ces rêves, on construit des cathédrales de cristal. Des cathédrales de cristal à la beauté épurée, aux lignes fines et transparentes. Avec des flèches effilées s'élevant si haut qu'elles touchent le ciel et les nuages. Celle-ci était magnifique. Peut être parce que les rêves étaient les plus beaux. Peut être parce qu'elle appelait les rêves les plus beaux. Sa chute n'en est que plus douloureuse.
C'est pour cela que ça fait si mal. Une histoire d'amour qui se termine. A cause de tout ce cristal qui se brise et qui blesse. Les coupures sont profondes. Elles laissent des cicatrices...
Maintenant tu croules sous les décombres et le poids obsessionnel de tes rêves brisés.
"I would be crazy if I took you back, It would go up against every rule,You left me standing in the doorway, crying, Suffering like a fool"
C'est trop con la vie parfois. Trop con. Un gâchis incommensurable... Tu n'as plus qu'à laisser le temps éponger la peine. Elle est grande. Comme pouvaient l'être tes rêves. Le temps manque. Comme tes mots. Tu restes avec cette douleur sourde au creux de l'estomac. Cette douleur que tu veux garder au fond de toi. Parce que c'est encore un peu d'elle...

"I see nothing to be gained by any explanation
There are no words that need to be said
You left me standing in the doorway crying
Blues wrapped around my head"


(NO COMMENT PLEASE)

Kill Me Sarah | 22:26 |


lundi, janvier 17, 2005

SONG 242 : Marianne Faithfull : File it under fun from the past (Album : Vagabond Ways 1999)

Il fait froid dans ton bureau. Un froid humide. Un de ces lundis où tu te dis que tu n'as rien à faire ici. Temps gris. Bureau débordant de paperasserie. Tu es censé travailler. Mais ton esprit est ailleurs. Tu te dis que tu vas rentrer tôt. Même si tu n'as personne à attendre ce soir. Ou à rejoindre. Un de ces lundis où tu rêves de campagne ou de bord de mer, de maison, de feu de cheminée, de tranquillité, de sérénité. Un de ces lundis où tu voudrais avoir le temps de penser, d'écrire, en regardant par ta fenêtre. Un de ces lundis où tu interromprais tes pensées pour gratter un peu ta guitare dans un coin et chanter faux. Puis tenter de construire des édifices fragiles avec tes mots. Un de ces lundis où tu voudrais partager un chocolat chaud à deux, blottis sur un canapé, tranquillement, à lire le journal, à commenter les nouvelles. Pour retrouver la saveur des derniers jours. Et remettre une bûche dans la cheminée. En se disant qu'il faudra acheter de nouvelles fleurs. Retourner se blottir sur le canapé. Près d'elle. Ne rien faire. Mais ne pas le faire seul. Il fait froid. Un froid humide. Encore un de ces lundis, mardis, mercredis...

Kill Me Sarah | 15:47 |


dimanche, janvier 16, 2005

SONG 241 : Radiohead : No Suprises (Album Bootleg : Live from the ten spot 1997)

Prendre le train. Et rentrer. Rentrer... une nouvelle fois. Sans même regarder défiler le paysage maintenant presque familier. Mettre la musique fort pour couvrir le silence. Ou les pensées trop bruyantes. Trouver qu'une nouvelle fois le temps, ce foutu temps indomptable, est passé trop vite. Quelques nouveaux instants délicieux à accrocher sur les murs de ta mémoire. Ce concert, ces pas de danse sur le parquet, le reste, tout le reste...
Tu pousses le chauffage à la maison. Mais malgré ça... et puis dans Rois et Reines, une image, futile au regard du film, mais une image entre autres, celle des épreuves du dernier livre du père, apportées à son chevet, qui subitement, donne encore un peu plus envie d'écrire...

Kill Me Sarah | 21:46 |


mardi, janvier 11, 2005

SONG 240 : Patti Smith : Piss factory (Album Single : Hey Joe/Piss Factory 1974)

Il y a des chansons qui, parfois, tombent pile. Le bon jour, le bon moment, le bon feeling. Comme si tous les faisceaux convergeaient à l'instant précis où la première note s'élève des hauts-parleurs.
Tu as du l'écouter cinq ou six fois dans la voiture aujourd'hui cette chanson. C'était son jour. Le premier single de Patti Smith. 1974. Tu avais 13 ans. La chanson parfaite pour aujourd'hui sans savoir pourquoi. Pour le groove du piano sûrement. Ou la scansion des paroles. En phase avec ton rythme. Et puis peu importe la ou les raisons.

Peut être également, parce qu'hier soir, pendant que tu regardais les heures défiler sur le réveil en cherchant le sommeil, tu te disais que tu devrais raconter quelques souvenirs importants de 74/75. Peut être plus que des souvenirs d'ailleurs.

"And I got something to hide here called desire
I got something to hide here called desire
And I will get out of here"




Patti Smith & William S. Burroughs, 1996
Photo Allen Ginsberg

Kill Me Sarah | 21:13 |


lundi, janvier 10, 2005

SONG 239 : Belle & Sebastian : Stay loose (Album : Dear catastrophe waitress 2003)

"Je suis TRES Cioran. Je lis Cioran parfois comme on lit Raymond Devos. Des fois c’est drôle car on ne peut pas vivre en pensant cela réellement et profondément. J’adore «De l’inconvénient d’être né» rien que pour le titre. Et aussi son «Traité de décomposition» où il met tout à plat et parle du poète, de l’artiste comme quelqu’un d’automatiquement désespéré. Mais je n’en fais ni ma Bible, ni mon bréviaire. Reste que Cioran pique bien où cela doit piquer."
William Sheller : Interview dans Le Temps

Kill Me Sarah | 13:27 |


dimanche, janvier 09, 2005

SONG 238 : Sufjan Stevens : The Dress Looks Nice on You (Album : Seven Swans 2004)

Tu écoutes cette chanson et tout de suite tu repenses à sa petite robe noire. A sa jolie petite robe noire de l'autre jour. A sa petite robe noire mais pas seulement... Elle était jolie avec... sans aussi...
Tu as le souvenir d'un passage dans Longtemps où il parle joliment des petites robes noires. Cette petite robe noire qui la rend simplement plus belle. Tu n'as plus le livre. Dommage.
Sur le site de Sufjan Stevens, il y a un lien vers un drôle de chat asthmatique. Ca te fait sourire. Sûrement une coïncidence. Tu aimes bien les coïncidences.

Kill Me Sarah | 21:37 |


vendredi, janvier 07, 2005

SONG 237 : REM : Country Feedback (Album Live in Atlanta 1999)

Il fait un peu froid. Ou le pull que tu as mis ce matin est trop léger. Possible aussi. Tu as froid en ce moment. Froid depuis quelques jours. La nuit tu as froid. Depuis lundi. Tu mets un tee-shirt pour dormir. Quand elle est là tu n'as pas froid. De la fenêtre de ton bureau, tu aperçois la cime de quelques arbres pelés par l'hiver. Triste. C'est plus beau chez elle. Tu penses à cette chanson. "I'm to blame, It's all the same". Tu repenses au début des années 90. Des déceptions accrochées aux notes. Sûrement. Des douleurs amoureuses. La montagne aussi. Oui tu repenses à la montagne. L'hiver.
Tu lui dis que tu te fais du mauvais sang. Ca la fait sourire. Elle dit que tu as un visage inquiet. Parfois il n'y a pas que le visage. Juste une histoire simple. Un endroit tranquille. Un jour, tu ne sais plus quand mais tu sais qui et où, on t'a raconté une histoire. C'était sur un balcon avec des chaises en bois. Il y a avait un soleil couchant. L'histoire du bonheur. Tu ne t'en souviens plus bien mais peu importe. C'est Dieu qui veut cacher le bonheur aux hommes, ce qui n'est pas très sympa, probablement encore une histoire de châtiment débile. Alors il le met dans tout un tas d'endroit. Et l'homme trouve toujours le bonheur. Le Dieu, du coup, est contrarié. Mais là c'est toi qui brode. Il ne l'était peut être pas tant que ça. Quoique... Des Dieux contrariés on en parle souvent. Enfin passons. A la fin, dépité (tu aimes à penser que les Dieux puissent être dépités), Dieu, quel qu'il soit, cache le bonheur au fond des hommes. C'est depuis ce jour là que l'on est tous en train de le chercher partout... Elle est un peu idiote cette histoire... enfin peut être pas tant que ça... "Self help, self pain, EST, psychics, fuck all, I was central, I had control, I lost my head"
Il y a maintenant quelques années, en janvier tiens justement mais c'est un hasard, tu étais sur l'île Maurice. Le dernier jour, en attendant le taxi qui devait vous emmener à l'aéroport, tu traînais dans l'hôtel, ou plutôt autour de l'hôtel. Puis soudainement, une pluie tropicale violente s'est mise à tomber. Diluvienne et instantanée. Fulgurante. Après cette pluie, l'atmosphère était remplie de parfums que tu n'as plus jamais senti nulle part. Des odeurs de végétations. Des odeurs de terre humides et chaudes. D'épices, de sucs. Mais surtout il y avait un air oppressant chargé d'humidité, une humidité lourde qui gênait la respiration. Ou bien était-ce juste un concentré d'angoisse... Les crapauds se sont remis à chanter juste après la pluie. Tu entendais le ploc ploc des gouttes tombant des grandes feuilles vertes. La chanson te fait penser à cette atmosphère, à cet instant étrange. Tu étais à l'écart, seul, à te promener dans le jardin détrempé. Tu aurais peut être du rester là bas. Tu te le dis parfois. C'est après que tout a commencé à dérailler. Vraiment. Mais tu étais déjà sur la mauvaise voie...
"je plante des p'tites olives dans des pizzas chaudes" chante Bashung sur un de ses premiers disques. Sur la réédition ils ont indiqué Fan comme dernière chanson. Quels crétins. Ils n'ont rien compris. C'est Fan, pas Fan. "J'voudrais plus jamais être un fan". Il ne veut plus être un fan. C'était pourtant simple de le rayer. Il suffisait de copier sur le vinyle. Ou d'écouter le disque. Enfin c'est un détail... Parfois tu te dis que tu devrais te rayer de la sorte. Ne plus être toi.
Tu repenses à dimanche dernier. Peut être que dans quelques années, tu auras conservé cette image de Kurt Cobain et de ta baignoire. Celles de la suite de l'histoire également. La semaine prochaine, tu iras marcher dans les rues de sa ville. Tu es impatient. Tu repenses à ses mots de l'autre soir. Aux tiens également. Tu iras marcher dans les rues de sa ville, et puis tu viendras l'attendre. Avec déjà un sourire sur tes lèvres, avant même d'entendre la clé dans la serrure. En attendant, tu as un peu froid...

"Crazy, all the lovers have been tagged.
A hotline, a wanted ad
It's crazy what you could've had
It's crazy what you could've had
It's crazy what you could've had
I need this
I need this"

Kill Me Sarah | 22:11 |


mercredi, janvier 05, 2005

SONG 236 : David Byrne : Broken Things (Album : Look into the eyeball 2001)

L'année commence dans un concert de choses brisées que l'on tente de recoller. Avec plus ou moins de succès. Tes mots se brisent également. En toi. Partout. Des mots qui ne parlent qu'à toi. Mais n'est-ce pas le but quelque part...
Tu repenses aux débuts de ce blog... les personnes qui prennent l'histoire en cours de route, savent-elles pourquoi cette page est née? Au fil des jours les mots, les maux, se sont asséchés. Tu ne souhaites pas rouvrir les vannes. Petit à petit, tu as réussi à colmater certaines de tes brèches. Elles sont sûrement fragiles. Un objet que l'on recolle après l'avoir brisé n'est jamais tout à fait pareil. Il est souvent un peu bancal. Il manque toujours quelques éclats. Peut être as-tu perdu un peu du tien également...
On ne peut se briser et se reconstruire indéfiniment. Il arrive un moment où les morceaux sont trop épars et détruits pour être rassemblés. Tu voudrais pouvoir continuer à te consolider, au fil des jours, en croisant les doigts, pour ne pas aller te fracasser sur le sol trop rapidement...

Kill Me Sarah | 21:51 |


dimanche, janvier 02, 2005

SONG 235 : Pixies : The Holiday song (Album bootleg : 17-04-2004 Saskatoon)

Tu débutes l'année allongé sur la moquette. Original. La vie était agréable ces jours derniers. Dans ce petit bistrot. Sur ces avenues scintillantes. Tous ces autres instants. Ces effervescences comme ces apaisements. Ces complicités. Tu aimerais croire que l'année se déroulera de la manière dont elle a commencé. Mais tu ne sais pourquoi, cette année qui vient t'inquiète... avec tes questions qui se mêlent à tes inquiétudes et tes espoirs... le changement d'année n'y est pour rien d'ailleurs... de l'art de compliquer les choses simples... ou l'inverse... et des mots qui restent bloqués dans la gorge...
Ce matin, il y avait du soleil pendant que les Pixies résonnaient dans le salon... Meilleurs voeux... les voeux ce n'est pas tant qu'ils doivent être les meilleurs... non... les voeux, ce qu'on leur demande, c'est de s'exaucer... rien d'autre... mais parfois ils ne font pas d'effort... les voeux sont procrastinateurs...

"This ain't no holiday
But it always turns out this way
Here I am with my hand"

Kill Me Sarah | 20:40 |


Ego
Sexe : M / Age : 44
Profession : Aucun interet
Situation : Helplessly Hoping

14 jours à La Baule (Pdf)

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Andrew Bird : The Mysterious Production Of Eggs
The Arcade Fire : Funeral
Rufus Wainwright : Want two
Nirvana : When the lights out
Eels : Blinking lights and other revelations
Beck : Guero
I am Kloot : Gods and monsters
The Smiths : The world won't listen
Hood : Outside closer
V.a : Golden apples of the sun
Jude : Sarah
Antony and the Johnsons : I'm a bird now
Black heart procession : 2
Lou Reed - John Cale : Songs for Drella
Pinback : Summer in abadon
Blonde Redhead : Melody of certain damaged lemons
Joy Division : Closer
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