Non. Pas ce soir. Ca ne sort pas. Ca ne sort plus. Pourtant ça gronde, ça grouille dans tous les sens. Mais non. Pas ce soir. Tu n'y arrives pas. Pourtant il y aurait ce concert de Divine Comedy, la beauté pudique et délicate des chansons, la voix, les cordes, les couleurs. Mais non. Pourtant il y aurait cette conversation étonnante, surprenante cet après-midi, l'éclaircie dans la grisaille, mais tu oses qualifier tes mots dérisoires d'écriture. Des mensonges comme des espoirs factices et illusoires. Alors non. Et la musique même qui ne vient plus. Toujours ce disque dans la voiture depuis dimanche, comme une litanie inoffensive. A la maison, la valse de l'incertitude, l'inadéquation permanente pour finalement se résigner au silence assourdissant. Alors non. Non. Pas ce soir. Pourtant il y a l'angoisse sourde qui tord les tripes. Pourtant il y a tes paroles trop abondantes, trop appuyées, comme si tu cherchais à te persuader. Pourtant il y a tout le reste. Mais non. Non. Pas ce soir...
Dresden Dolls : Dresden Dolls
Andrew Bird : The Mysterious Production Of Eggs
The Arcade Fire : Funeral
Rufus Wainwright : Want two
Nirvana : When the lights out
Eels : Blinking lights and other revelations
Beck : Guero
I am Kloot : Gods and monsters
The Smiths : The world won't listen
Hood : Outside closer
V.a : Golden apples of the sun
Jude : Sarah
Antony and the Johnsons : I'm a bird now
Black heart procession : 2
Lou Reed - John Cale : Songs for Drella
Pinback : Summer in abadon
Blonde Redhead : Melody of certain damaged lemons
Joy Division : Closer
Otis Redding : The definitive Otis