Les nuages gris, le vent, le silence aussi, l'atmosphère des dimanches est toujours étrange. Comme un jour qui ne s'affirme pas. En attendant de sortir pour que ce dimanche n'en soit plus un, tu écoutes Minor Majority découvert en première partie d'Azure Ray. Des chansons glanées à droite à gauche, ils ne vendaient pas leurs albums après le concert et les magasins on-line Norvégiens n'expédient pas en France. Distraitement, dans la torpeur ambiante et l'inactivité dominicale, tu découvres leurs arpèges délicats, et puis By this time tomorrow s'échappe des enceintes comme des vapeurs d'encens. Peut être à cause du violoncelle, des cordes, ou de cette voix chaude, ou de celle de la fille, ton regard se perd mélancoliquement dans le flou de la mémoire. Pourquoi les dimanches restés dans tes souvenirs sont-ils tous gris? Pourquoi cette chanson te remémore-t-elle des dimanches après-midi, enfant, à jouer seul dans le jardin de tes grands-parents? Sous des cieux remplis de nuages gris. Invariablement. "Just one more phone call... to cover my mistakes" pour chasser ce corbeau noir venu se poser sur tes épaules insidieusement, ou peut être pour s'envoler avec lui...
Dresden Dolls : Dresden Dolls
Andrew Bird : The Mysterious Production Of Eggs
The Arcade Fire : Funeral
Rufus Wainwright : Want two
Nirvana : When the lights out
Eels : Blinking lights and other revelations
Beck : Guero
I am Kloot : Gods and monsters
The Smiths : The world won't listen
Hood : Outside closer
V.a : Golden apples of the sun
Jude : Sarah
Antony and the Johnsons : I'm a bird now
Black heart procession : 2
Lou Reed - John Cale : Songs for Drella
Pinback : Summer in abadon
Blonde Redhead : Melody of certain damaged lemons
Joy Division : Closer
Otis Redding : The definitive Otis