Ce soir, Paris, Bercy, Bowie... catastrophe (prononcer à l'anglaise : catastrophiii)
Gosh. On va dire qu'il était fatigué le David. Ou malade. Ou les deux. Oui voilà, ça te va bien ça, il était malade ET fatigué. Parce que sinon... Un Bowie sans vie, sans voix, avec un groupe fade, monolithique et bancal (Earl Slick s'en est sorti à peu près, Mike Garson était inexistant, les autres sont à oublier... ils devaient être malades ET fatigués aussi). Sur Breaking glass, Bowie ira même jusqu'à arrêter tout le monde au milieu pour recommencer à zéro tant le groupe était apathique. La deuxième tentative n'aura pas été bien meilleure. On passera sur le départ manqué de Be my wife et par charité chrétienne tu n'évoqueras pas Sound and vision (les chansons de Low ont été les plus maltraitées). Il s'en est bien rendu compte d'ailleurs, il faisait la grimace le thin white duke. Contrairement à Courtney Taylor des Dandy Warhols (pas super convainquant, mais un excellent Godless) qui nous a expliqué qu'il n'était pas très en forme parce qu'il avait trop picolé la veille, "We're not drunk" nous dira Bowie bien conscient du carnage. Si c'est la Vittel qui fait cet effet là... Du coup, un seul rappel, et tout le monde a disparu piteusement dans les coulisses après que Bowie se soit égosillé à en perdre définitivement la voix sur le final de Ziggy Stardust. Tu voulais le voir une dernière fois. C'était une fois de trop. Un concert à oublier. Bowie sur scène, pour toi, c'est fini.
Dresden Dolls : Dresden Dolls
Andrew Bird : The Mysterious Production Of Eggs
The Arcade Fire : Funeral
Rufus Wainwright : Want two
Nirvana : When the lights out
Eels : Blinking lights and other revelations
Beck : Guero
I am Kloot : Gods and monsters
The Smiths : The world won't listen
Hood : Outside closer
V.a : Golden apples of the sun
Jude : Sarah
Antony and the Johnsons : I'm a bird now
Black heart procession : 2
Lou Reed - John Cale : Songs for Drella
Pinback : Summer in abadon
Blonde Redhead : Melody of certain damaged lemons
Joy Division : Closer
Otis Redding : The definitive Otis