Depuis pas mal de temps déjà, tu as besoin de mots. Ceux des autres, les tiens restent trop souvent coincés dans ta gorge ou dans tes doigts. Les mots de ces écrivains, ces chanteurs, ces groupes, ces poètes qui te touchent, comme des présences rassurantes, comme des explications à tout ce que tu ne comprends pas. Tu as besoin de ces mots qui résonnent, qui font vibrer en toi des cordes trop sensibles. Tu les envies tout ces artistes. Tu voudrais toi aussi, comme eux, pouvoir en quelques mots, expulser tes angoisses, faire sortir ces cris qui restent blottis au fond de toi. Et puis juste après, faire pousser des fleurs dans le coeur des gens, faire étinceler leurs regards. Et comme tu ne sais pas trouver ces mots là, tu te réfugies derrière ceux des autres. Tu les dresses devant toi comme des paravents pour masquer tes faiblesses.
"if you're hearing screams come back child, come back my hands are dry but I know they're gonna make it just one more night too many words, too many words" Low : Words
Dresden Dolls : Dresden Dolls
Andrew Bird : The Mysterious Production Of Eggs
The Arcade Fire : Funeral
Rufus Wainwright : Want two
Nirvana : When the lights out
Eels : Blinking lights and other revelations
Beck : Guero
I am Kloot : Gods and monsters
The Smiths : The world won't listen
Hood : Outside closer
V.a : Golden apples of the sun
Jude : Sarah
Antony and the Johnsons : I'm a bird now
Black heart procession : 2
Lou Reed - John Cale : Songs for Drella
Pinback : Summer in abadon
Blonde Redhead : Melody of certain damaged lemons
Joy Division : Closer
Otis Redding : The definitive Otis