Ce n'est pas vraiment ton truc Pearl Jam. Bien sur tu avais acheté Ten en 91 ou 92, tu étais dans une période guitare. Et puis c'est tout. Même Mirrorball, la collaboration avec Neil Young te laisse plutôt dubitatif. Mais cette chanson, entendue durant le générique de fin de Big Fish t'a touchée. Comme le film d'ailleurs. Les deux sont peut être liés. Dans la voiture, en la raccompagnant, tu lui dis que l'écart entre la réalité et les histoires est peut être infime. Que c'est juste la façon de voir les choses qui fait la différence. Un peu comme parfois, une seule branche d'un arbre peut cacher le soleil, suivant l'angle, suivant la position. Il t'arrive souvent de jouer à cache-cache comme cela avec le soleil. Un léger mouvement de la tête et sa luminosité t'aveugle. Un autre léger mouvement et ton visage est dans l'ombre. Peut être dans la vie, faudrait-il pouvoir continuer à jouer avec ce petit équilibre précaire entre les histoires et la réalité. Juste pour pouvoir continuer de rêver...
Dresden Dolls : Dresden Dolls
Andrew Bird : The Mysterious Production Of Eggs
The Arcade Fire : Funeral
Rufus Wainwright : Want two
Nirvana : When the lights out
Eels : Blinking lights and other revelations
Beck : Guero
I am Kloot : Gods and monsters
The Smiths : The world won't listen
Hood : Outside closer
V.a : Golden apples of the sun
Jude : Sarah
Antony and the Johnsons : I'm a bird now
Black heart procession : 2
Lou Reed - John Cale : Songs for Drella
Pinback : Summer in abadon
Blonde Redhead : Melody of certain damaged lemons
Joy Division : Closer
Otis Redding : The definitive Otis