La nuit parisienne avait des saveurs estivales hier soir. Encore 15° à plus de minuit. Dans les rues, tu observes une légèreté qui n'était pas de mise il y a seulement quelques jours. Un parfum de printemps, peut être même d'été. Place Jussieu, tu regardais les filles qui passaient devant toi, tu les trouvais plus gracieuses, plus souriantes. Malgré cela, tu ne te dépares pas de ce sentiment étrange et mitigé face à ces beaux jours précoces. Le plaisir du soleil, de la chaleur, de l'atmosphère printanière est gâché par une sorte d'angoisse sourde. Un nouveau printemps auquel tu ne crois plus ou la peur de tirer quelques fantômes de leur hibernation. Tu n'arrives pas à savoir, à comprendre. Mais il y a ce sentiment persistant qui vient ternir tes rayons de soleil.
" Up in my lonely room When I'm dreaming of you Oh what can I do I still need you, but I don't want you now"
Dresden Dolls : Dresden Dolls
Andrew Bird : The Mysterious Production Of Eggs
The Arcade Fire : Funeral
Rufus Wainwright : Want two
Nirvana : When the lights out
Eels : Blinking lights and other revelations
Beck : Guero
I am Kloot : Gods and monsters
The Smiths : The world won't listen
Hood : Outside closer
V.a : Golden apples of the sun
Jude : Sarah
Antony and the Johnsons : I'm a bird now
Black heart procession : 2
Lou Reed - John Cale : Songs for Drella
Pinback : Summer in abadon
Blonde Redhead : Melody of certain damaged lemons
Joy Division : Closer
Otis Redding : The definitive Otis