Tu écoutais cet album de Jeff Buckley tout à l'heure, ce magnifique Live at sin-é qui vient de ressortir en double album. Tu t'étais dit que tu allais en parler. De ces reprises, Dylan deux fois, Van Morrison, The Band, du fantastique Night Flight de Led Zeppelin et de Nusrat Fateh Ali Khan dont Jeff reprend une chanson sur cet album. Des embryons de Grace également qui parsèment ce disque. Et puis voilà, tout ceci te semble tellement dérisoire ce soir.
Alors tu te dis que tu vas mettre un morceau de Nusrat Fateh Ali Khan, ce chanteur Paskinais adulé par Buckley, soufiste, qui ne chantait (parce qu'il s'est éteint en 1997) que pour son dieu et ses prophètes. Parce que sa musique est une incantation, une invocation. Parce qu'il chante des prières, parce qu'il chante la transe. Les Dieux, les prières, tu n'y crois pas. Mais pourtant ce soir, une prière tu en as une, pas pour toi, pour Elle. La voix magique de Nusrat Fateh a peut être des pouvoirs. Qui sait. Ecoutez Haq Ali Ali Haq sur la radio, écoutez ce morceau fort.
Dresden Dolls : Dresden Dolls
Andrew Bird : The Mysterious Production Of Eggs
The Arcade Fire : Funeral
Rufus Wainwright : Want two
Nirvana : When the lights out
Eels : Blinking lights and other revelations
Beck : Guero
I am Kloot : Gods and monsters
The Smiths : The world won't listen
Hood : Outside closer
V.a : Golden apples of the sun
Jude : Sarah
Antony and the Johnsons : I'm a bird now
Black heart procession : 2
Lou Reed - John Cale : Songs for Drella
Pinback : Summer in abadon
Blonde Redhead : Melody of certain damaged lemons
Joy Division : Closer
Otis Redding : The definitive Otis